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.: La Transat Jacques Vabre :.
Avant de vous parler de la Transat Jacques Vabre, je voudrais féliciter le team "IDEC" composé entre autres de Francis Joyon et Christophe Houdet, chef de base de l'école de voile de l'île aux Moines .
Bravo a Francis, skipper hors du commun, qui a battu le record du tour du monde.en multicoque en solitaire en 57 jours 13h 34mn 6sc
Francis a mit la barre haute, très haute....
Et Bravo à Christophe Houdet, chef de projet et de chantier de la première construction en infusion du trimaran géant de 30m au chantier Marsaudon composite à Lorient
J' ai eu l'honneur et la chance, 48h après l'arrivée de Francis, de faire partie de l'équipe de convoyage pour ramener le trimaran de Brest à la Trinité sur mer, le bateau était impeccable, de la plate forme aux voiles, on ne pouvait pas imaginer que ce géant des mers venait de parcourir........un tour du monde sans escale.
Encore bravo à vous tous
Revenons à notre Jacques Vabre
Certes ce n'est pas du même ordre que l'exploit de Francis Joyon mais la Transat Jacques Vabre a été fabuleuse et forte en sensations.
Fabuleuse car participer à une course à la voile avec sa fille c'est une experience extraordinaire, du début à la fin de la course nous avons eu la même passion et la même motivation pour le bateau la mer et la course
L'entente à bord a été superbe et je pense que c'est très important sur une course longue (4700 milles nautiques en directe) en double
Forte en sensations car nous étions 8 trimarans a courrir dans la même catégorie et il y avait de la concurrence.
Avec Djamina au départ de la course nous visions une place de podium, nous avons espéré la place de seconde jusqu'aux Canaries.
Par la suite Laiterie St Malo a été le plus fort d'autant plus que nous avons été "scotché" + de 36h dans le fameux pot au noir
A la sortie de cette incroyable zone de transition qu'est le pot au noir nous avons eu un problème de ragage de drisse de gennaker à la sortie du réa de tête de mât qui nous a pénalisé pour la seconde partie de la course.
Pour reparer la drisse de gennaker il fallait monter en tête de mât, et pour monter en tête de mât, nous devions affaler la grande voile pour récuperer sa drisse (vous me suivez?) imaginez la perte de temps.
Nous avons réparé mais de nouveau il y a eu casse et nous avons fait les derniers 600 milles uniquement sous solent alors que nous aurions du être sous gennaker 24h/24, situation très pénalisante et nous avons eu peur du retour de NIM sur nous.
Je peux vous assurer que l'ambiance était surexcitée mais géniale à bord;
avec Djamina nous avons tout donné, tout fait pour que NIM ne nous double pas, cela a été des heures de barre non stop à se relayer tous les 3/4 d'heures 24h/24 afin d'être toujours hyper concentrée et nous n'arrêtions pas de manoeuvrer afin d'être toujours bien placé par rapport aux bascules de vent
Notre motivation a payé et c'est HEUREUSE que nous sommes arrivées troisième à Salvador.
La saison 2008 arrive et c'est avec plaisir que nous essayons de vous faire partager notre passion de la voile et de la mer.
Article écrit par Anne Caseneuve le 29/03/2008 (lu 2840 - catégorie : Actualites) -
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